Les petites histoires de la Divide, jour 6

Chris arrive à Toulon-sur-Arroux et a une mince déconfite. Il doit se retirer de l’épreuve. Tout va bien mais une pneumonie mal soignée refait surface et il n’a pas envie de tenter le diable. Il rentre sur Anvers retrouver son bike shop et son petit atelier de montage de roues qu’il adore. Passez lui faire un coucou si vous êtes dans le coin ! Voilà sa page Facebook : Roundness and Trueness sur laquelle vous retrouverez en détail tout son matos vélo pour la French Divide.

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À 14h une journaliste du papier local nous contacte, elle a entendu parler de notre événement. On se rejoins deux heures plus tard sur la terrasse du Méridien. Elle arrive sur son petit BMX. Le contraste avec nos vélos de bikepacking est saisissant. Juste à ce moment Neil arrive avec son souci au talon d’Achille (décidément populaire chez nos participants) et décide de se reposer à Toulon-sur-Arroux ce soir.

Suivent ensuite Mauro et Elisabetta, notre couple d’italiens qui sont ravis du parcours et surtout de l’accueil aux checkpoints :

« Everytime it is like a party! »

Et ils se régalent aussi en chemin : une dame leur a cuisiné du canard et une autre des pâtes (presque) aussi bonnes qu’en Italie. Bref ils sont requinqués pour affronter le Massif Central et sa grosse portion de vtt, soit environ 90% des chemins.

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Frédéric tout pimpant arrive mais il est un peu déçu de ne pas voir la belle serveuse blonde du bistrot de Reims. Il pensait qu’elle faisait partie de l’orga. Mais il se console : Mon jersey était un peu serré quand je l’ai essayé il y a une semaine mais là il me va nickel !

Lui aussi tient un bikeshop dans les Cévènes. Cevenavelo Mais du coup si tous les propriétaires de bike shop font la Divide, qui s’occupe de vos vélos ??

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Lui ? En-dessous ?? Euh….

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Alors voici Charles, non non pas Charles Manson, même s’il fait tout aussi peur que lui. Ce Charles est un client de Lionel à la boutique Specialized de Lille, et c’est ce dernier qui lui a parlé de la French Divide et lui a suggéré de participer… On dirait qu’il lui en veut un peu 😉 Une chasse à l’homme est lancée.

Charles est aussi connu parmi les participants en tant que « Messenger ». En effet il a fait le pari de ne partir qu’avec un sac à dos. Sa stratégie : un seul sac à doc imperméable et léger et aucune autre sacoche pour pouvoir plus facilement soulever le vélo en cas de portage et ça a l’air de bien fonctionner pour lui !

Dans le Morvan il a croisé un mec sur un échafaudage qui lui balance un « Vous aussi vous allez à Biarritz ? ». Ça nous a bien fait rire. Il portait le jersey vert de la French Divide, il ne passe plus inaperçu ! Si vous voulez voir les petits bonhommes verts en action voilà quelques clichés de Paul Perret : ici sur son flickr. Et si vous aussi vous aimeriez vous faire reconnaître sur tous les chemins de France, du nord au sud (et du sud au nord, ça doit marcher aussi) portez un jersey French Divide 🙂 Faites nous savoir si vous êtes intéressés, on relancera  certainement un commande prochainement.

À demain pour d’autres histoires 🙂